Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
MEXIQUE CONNECTION
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 15 335
17 octobre 2009

LE MEXIQUE A PARIS

_813

Teotihuacan, l'énigmatique cité mexicaine, revit au Quai Branly

Teotihuacan, puissante cité de l'Ancien au déclin brutal et mystérieux, revit à partir de mardi au musée du Quai Branly à où sont exposées 450 pièces dont bon nombre n'ont jamais été montrées en Europe et proviennent souvent de fouilles récentes.
Une quinzaine de sculptures monumentales, de magnifiques peintures murales, des masques rituels, des statuettes-offrandes, des céramiques, issues essentiellement des collections mexicaines, sont présentées dans une scénographie adaptée au grand public.

Le nom véritable de cette cité-état, qui dura huit siècles (de 150 avant Jésus-Christ à 650 apr. J.-C.), reste inconnu. Mais les Aztèques, en la redécouvrant plus tard, la baptisèrent "Teotihuacan", "le lieu où naissent les dieux". A partir de ses pyramides, ils bâtirent un mythe autour de la création du monde qu'ils utilisèrent pour asseoir leur légitimité politique.
Située à une quarantaine de kilomètres de , la ville accueille chaque année des millions de visiteurs. Pour ceux qui ne se sont jamais rendus au Mexique, l'exposition qui se tient jusqu'au 24 janvier, offre une belle occasion de découvrir cette cité fascinante.
"Il s'agit de la plus grande exposition jamais consacrée à Teotihuacan", déclare à l'AFP Miguel Baez, directeur de projet à l'Institut national mexicain d'anthropologie et d'histoire (INAH). D'abord présentée au Mexique, elle entame une tournée européenne qui la conduira ensuite à Zurich et à Berlin.
Son commissaire, Felipe Solis, directeur du musée national d'anthropologie de Mexico, qui portait le projet depuis trois ans avec Stéphane Martin, président du musée du Quai Branly, est décédé brutalement fin avril. Un hommage lui sera rendu mercredi.
C'est par une sculpture monumentale d'un jaguar montrant les crocs que le visiteur est invité à entrer dans la puissante cité. Emblême du pouvoir politique, ce félin en pierre peinte provient du complexe palatial de Xalla, situé près de la Pyramide du Soleil.
Extrêmement structurée, la ville s'étendait sur 22 km2, autour d'un axe principal, l'Allée des Morts, qui reliait un édifice rituel au nord, la Pyramide de la Lune, à la Citadelle située au sud.
Une grande maquette permet au visiteur d'acquérir des repères avant de se lancer à la découverte de cette ville cosmopolite où vivaient jusqu'à 100.000 personnes. Divisée en quatre quartiers, elle comprenait environ 2.000 ensembles résidentiels. Chaque famille disposait d'un appartement organisé autour d'un patio central.
"Tous les appartements était décorés de peintures murales", plus ou moins élaborées selon l'importance des occupants, explique M. Baez. L'exposition présente plusieurs d'entre elles dont un remarquable fragment trouvé dans l'ensemble dit "des animaux fantastiques".
de96475032e98489c9e3
Cité marchande, ouverte aux échanges commerciaux, Teotihuacan était organisée de façon "autoritaire et assez égalitaire, du moins en apparence", souligne M. Baez.
Les fouilles récentes attestent de son militarisme et de son recours à l'offrande de prisonniers. Des sacrifices humains étaient organisés lors de cérémonies liées à la construction et à l'agrandissement des édifices rituels.
La chute de Teotihuacan reste largement inexpliquée. Vers 550 apr. J.-C., un gigantesque incendie ravagea les principaux temples et habitations de prestige, conduisant à son déclin rapide. Révoltes internes contre le pouvoir? Surpopulation? Invasions étrangères? L'énigme demeure.

leparisien.fr (06-10-2009)

Publicité
Commentaires
M
C'est en février 2008 que je fis ce magnifique voyage, tout était nouveau tant les paysages que les habitants. <br /> J'ai fait des rencontres extraordinaires, comme à Oaxaca au marché, assise sur le trottoir une femme vendait ses quelques légumes, nos regards se sont croisés, un sourire, elle m'a bouleversée, je ne sais pas pourquoi j'aurai voulu la connaître...<br /> Et puis dans la baie de Campèche, un village et un arrêt sur la plage où les pècheurs réparaient leurs filets et chargaient la glace,l'un d'eux charmant l'air jovial, la casquette vissée sur la tête engagea la conversation vantant la beuté da la Baie et tous ces échanges avec quelques mots d'espagnol glânés dans le lexique, <br /> un sourire, un regard, le partage d'un instant voici le passeport du voyageur...<br /> Depuis mon retour, ces deux personnages font partie de mon quotidien, leur photo trône parmi mes souvenirs de voyage, un regard et me voilà à nouveau de retour au Mexique.
C
Peut-être que dans quelques mois le mystère va être percés grace au Clan des 10!
Publicité
Archives
Publicité